|
|
|
|
12 mai 2003
:. Annuler le Prix Pulitzer décerné à Walter Duranty en 1932
Cet année nous commémorons le soixante-dixième anniversaire de l’une des plus grandes tragédies qu’ait vécues le peuple ukrainien, celle de la famine de 1932-1933, organisée en Ukraine par le régime totalitaire stalinien. Le 1er mai 2003 marque le commencement d'une campagne internationale de protestation coordonnée par les communautés ukrainiennes organisées du monde entier, sous l'égide du Congrès Mondial Ukrainien. Le but de cette campagne est de révoquer ultérieurement le prix de Pulitzer de 1932 au journaliste américain Walter Duranty à cause des désinformations, des mensonges et des fausses déclarations qui ont été écrites par lui au sujet de la famine 1932-1933.
|
Walter Duranty - "le plus grand menteur parmi tous les journalistes que j'ai jamais rencontrés," - Malcom Muggeridge |
|
Duranty a affirmé que "des conditions étaient mauvaises en Ukraine, au Nord du Caucase et sur la Volga inférieure. Le reste du pays connaît un rationnement passager mais rien de pire. Ces conditions sont mauvaises, mais il n'y a pas de famine" (The New York Times du 31 mars 1933). Il a réclamé que "n'importe quel rapport d'une famine est aujourd'hui une exagération ou une propagande maligne" (The New York Times du 24 août 1933). Pourtant il savait la vérité. Il en a eu la confirmation lors de son voyage en Ukraine et au nord du Caucase en été 1933. Il raconta ensuite à William Strang, un diplomate britannique à Moscou, que l'Ukraine a été "saignée à blanc" et qu'environ "10 millions de gens sont morts directement ou indirectement l'année passée par manque de nourriture en Union soviétique".
À cet époque Malcolm Muggeridge travaillait en Ukraine en tant que journaliste pour le journal Manchester
Guardian. Ses rapports au sujet de la grande famine de 1932-33 étaient exactes et précis. Il a estimé Walter Duranty en tant que "le plus grand menteur parmi tous les journalistes que j'ai jamais rencontrés".
Si vous croyez que Duranty n'a pas mérité son prix de Pulitzer et souhaitez ajouter votre voix à cette campagne de protestation alors APPUYEZ ICI, remplissez le formulaire du courriel qui apparaît et soumettez-le en ligne au Comité des prix de Pulitzer à New York.
La campagne est menée par l'Association Canadienne Ukrainienne de Libertés Civiles et est soutenue par l'Association des Ukrainiens en Grande-Bretagne, la Fédération Australienne des organismes ukrainiens, du Congrès Européen des Ukrainiens, du Comité Américain Ukrainien de la Justice, du Congrès Canadien Ukrainien et du Comité de Congrès Ukrainien de l'Amérique. |
|
|
3 mai 2003
:. Le ministre Denis Coderre veut impliquer les régions dans l'immigration Le ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration Denis Coderre veut donner priorité aux régions et à la reconnaissance des compétences des immigrants au cours des prochains mois. C'est ce qu'il a affirmé devant des membres de l'Association du Barreau canadien réunis à Montréal samedi.
Selon le ministre, la politique d'immigration du Canada doit tenter de satisfaire les besoins en main-d'oeuvre qualifiée - dans des secteurs qui sont en demande - des régions moins populeuses que Toronto, Montréal et Vancouver. Il a fait remarquer que 60 pour cent des immigrants choisissent de s'établir à Toronto, 15 pour cent à Vancouver et 13 pour cent à Montréal, ce qui laisse 12 pour cent pour le reste du pays.
"Nous avons une situation où nous aurons deux Canadas différents: les trois grandes villes et les autres", a-t-il dit. Selon M. Coderre, la solution pourrait consister en un prolongement du programme pour travailleurs étrangers auxquels un statut de résidant permanent serait accordé après trois à cinq ans de travail - dans le cas des professionnels - en région. "Vous travaillez comme médecin à Flin Flon ou à Rimouski et après trois ou cinq ans nous vous donnons le (statut d') immigrant reçu - ce qui est le départ du processus permettant de devenir un citoyen canadien."
Ottawa pourrait dresser une liste des pays qui rencontrent les standards canadiens dans différentes professions. Pour mener à bien cette stratégie, le ministre organisera une rencontre à l'automne avec des responsables des provinces et des territoires. Selon lui, la dernière fois qu'une telle rencontre a eu lieu remonte à 107 ans alors qu'on voulait peupler l'ouest en offrant des terrains à 10 $ l'unité.
"C'est une des principales raisons qui font que l'Ouest est ce qu'il est actuellement. Grâce à une stratégie d'immigration. Alors nous devons faire la même chose."
Selon M. Coderre, le Canada ne peut plus se permettre d'ignorer le potentiel des nouveaux immigrants puisque le Canada se dirige vers une pénurie de plus d'un million de travailleurs qualifiés d'ici cinq ans. Il a souligné que parmi ceux-ci, de nombreuses personnes hautement qualifiées ne peuvent oeuvrer dans leur domaine parce que leurs compétences et leurs diplômes sont sous-évalués ou ne sont pas reconnus.
"Je n'ai rien contre les chauffeurs de taxi. Je les aime beaucoup parce que presque chaque fois que je prends un taxi j'ai de grandes conversations. Pourquoi? Parce qu'ils sont des médecins étrangers et ne sont pas reconnus." Le ministre Coderre a toutefois précisé que son plan devra tenir compte des préoccupations du Canada et de l'Amérique du Nord au chapitre de la sécurité. "Nous devons trouver une approche équilibrée, avec de l'ouverture et de la vigilance, sans nuire à l'économie", a-t-il dit aux journalistes après son allocution.
Il a mentionné notamment la possibilité d'utiliser les cartes d'immigrant reçu et la biométrie - identification par les empreintes digitales et l'iris - pour accroître le niveau de sécurité aux points d'entrée au pays, tout en assurant la fluidité du commerce. Selon M. Coderre, les questions de sécurité seront débattues lors de la rencontre de l'automne.
|
|
21 avril 2003 Par LaDona Roelfs, journaliste de nouvelles Times-Citizen, Iowa Falls :. Au commencement était l'oeuf
Les oeufs de Pâques ukrainiennes ont très peu en commun avec les oeufs colorés au crayon qui décorent les rayons des pharmacies ce week-end de vacances. Il n'y a aucun poulet au passsage, ni des petites lapins, il n'y a pas de chocolat et aucuns noms sur ces oeufs.
Pyssanka (du verbe ukrainien 'pyssaty' pour 'écrire') 'est l'art antique de l'oeuf peint. La tradition, qui remonte à l'Antiquité, est basée sur les croyances des adeptes du paganisme où l'oeuf est un symbole de naissance - il est l'origine de la vie. C'est le pouvoir de l'oeuf de créer une nouvelle vie qui l'a rendu si mystérieux aux païens, qui l'ont ainsi incorporé à leurs divers rites. Des symboles exprimant leur conviction au sujet de la vie et de la mort ont été employés pour décorer les oeufs. Avec l'arrivée du christianisme vers l'Ukraine, l'oeuf est devenu une partie importante du rituel de Pâques associé à la nouvelle religions.
|
La 'kistka' traditionnelle |
|
Une légende dit que quand le Christ mourait sur la croix, le sang de ses blessures coulaient par terre. Partout où une goutte est tombée, un oeuf rouge a été créé. La mère du Christ, Marie, se tenait sous la croix en priant et en pleurant. Et ses larmes transformaient les oeufs rouges en les oeufs de pâques minutieusement décorés. Marie a recueilli tous les oeufs dans une serviette et est allée à Pontius Pilate pour demander la permission d'enterrer son fils. Sur son chemin là, elle a donné un oeuf de pâques à chaque enfant qu'elle rencontrait, avec le voeux de vivre en paix. Arrivant au palais de Pilate, Marie s'est évanouie et les oeufs de pâques de sa serviette ont roulé partout dans le monde. Dépuis de ce jour les peuples partout décorent des oeufs pour Pâques et les échangent entre eux comme expression de l'amour et de la paix. Ainsi dans le folklore ukrainien, un rituel pagan a été incorporé au christianisme.
Pour peindre un oeuf de pâques on prend un oeuf cru de poulet blanc, propre et sec, le divise en quarts puis en sections géométriques, employant très légèrement un crayon. Ensuite on esquisse le motif sur l'oeuf.
En utilisant un outil appelé une kistka, on applique la cire d'abeille fondue aux parties du motif qui doivent rester blanches. La kistka traditionnelle est un petit instrument auquel est attaché un miniscule entonnoir en métal. On remplit l'entonnoir avec la cire, ensuite on le rechauffe près d'une flamme de bougie. Pendant que la cire dans l'entonnoir fond, on complèté la conception.
Après que la cire soit appliquée à toutes les sections blanches du modèle, l'oeuf est trempé dans une teinture spéciale. On doit bien décider quelles couleurs on veut appliquer. Les couleurs sont très foncés, même les jaunes et les roses. Évidemment, plus longtemps l'oeuf reste dans la teinture, plus il devient foncé. Ensuite on séche l'oeuf, couvre à nouveau ses parties (celles qui doivent garder cette couleur) de la cire, puis l'oeuf est trempé dans la prochaine couleur. On répète ces étapes pour chacune des couleurs qu'on désire utiliser.
Quand on a terminé de peindre, on fond la cire sur l'oeuf contre la flamme d'une chandelle. L'oeuf est tenu quelques secondes du côté de la flamme, pas au-dessus de la flamme, sinon le carbone se rassemblera sur la coquille. On essuie rapidement la cire fondue avec un tissu blanc propre jusqu'à ce que toute la cire soit enlevée.
|
|
|
Un journal est né ! www.ji-magazine.lviv.ua/fr-vers/katchka.htm
Il devait s’intituler Vesna [le printemps], il s'appellera Katchka,
le canard ukrainien. Moins lyrique, plus tonique, un tel titre n’en
illustre pas moins le renouveau et bourgeonne après un an d’existence.
L’année de tous les efforts pour muer une feuille de choux en mensuel
francophone du monde ukrainien.
Si
la langue employée joue pour beaucoup dans ce réveil, Katchka est-t-
il alors le canard de la “diaspora” ? Une étiquette d’une autre époque
à vrai dire, tant la physionomie et l’identité de cette communauté restent
aujourd’hui incertains en France. Ajoutez l’intérêt grandissant suscité
auprès des “Ukrainiens d’adoption” francophones, Katchka fait office
de creuset destiné a satisfaire la curiosité et la passion communes
d’un lectorat sans profil type, mais soucieux d’apprendre, voire d’agir.
Car le canard ukrainien permet aujourd’hui de communiquer et de mettre
fin a l’isolement de l’ukrainophile de la Creuse.
À lire : Les oubliés du Ban-Saint-Jean "Une plaque commémorative rend hommage depuis le 25 novembre dernier aux milliers de prisonniers de guerre ukrainiens, disparus de 1942 à 1944 dans le camp nazi du Ban-St-Jean en Lorraine. Après bientôt 60 ans d'oubli, la vérité sur le tragique destin de ces damnés de l'histoire réapparaît enfin. Retour sur une page de la seconde guerre mondiale trop vite enterrée. ". |
|
Le WBC a préparé un sale coup pour Vitali Klitschko
Vitali Klitschko |
Vitali Klitschko était en position parfaite dimanche matin. Il est le prétendant N.1 pour la ceinture version WBC au poids lourd, detenue par Lennox Lewis et pour celle version WBA, detenue par Roy Jones. Vitali a indiqué clairement son intention de combattre Lewis. Alors, le combat Lewis-Klitschko s'annonce bientôt?
Pas si vite. Après que Ruiz avait battu Jones pour le titre de WBA à Las Vegas, une multitude de projets a eu lieu dans la coulisse. L'equitabilité et la décence ont été apparemment larguées au-dessus de la fenêtre.
D'abord, l'avocat de Lewis, peut-être agissant en tant qu'un mercenaire payé pour débarasser de Klitschko, a dit aux médias que Klitschko devait d'abord franchir un combat éliminatoire contre Evander Holyfield afin de pouvoir défier Lewis. Attendez une minute. J'ai toujours pensé que le fait d'être le prétendant N.1 signifie automatiquement le droit à un combat contre le champion. Non?
Le manageur de Klitschko Peter Kohl a alors appelé l'avocat de Lewis "un menteur". Kohl a indiqué qu'il a eu un contrat avec Lewis pour un combat au 12 ou 19 avril aux États-Unis. Kohl a indiqué que le WBC avait confirmé ceci en écrivant que Vitali était le "challenger officiel" de Lewis... quoi que ce ne signifie.
|
|
|
Vitali Klitschko poursuit le WBC pour forcer Lewis à combattre
Vitali Klitschko |
Vitali Klitschko, le prétendant N.1 des poids lourds, réclame dans le procès que Lewis doit défendre son titre WBC jusqu'au 8 juin si le WBC suit ses propres règles. Selon ces règles, les champions doivent défendre son titre au moins une fois par année contre un adversaire par excellence ou le plus digne.
Wladimir Klitschko |
Lewis avait fait l'annonce d'un combat face à Klitschko, mais après il a laissé tomber ce plan dans l'éventualité d'une entrevue avec Mike Tyson au mois de juin. Mais le combat Lewis-Tyson dépend de l'état de Tyson qui vient d'obtenir une victoire sur Clifford Etienne le 23 février. Même si les manageurs de Lewis et de Tyson voulaient annoncer le combat le 21 juin, Tyson se plaignait que le combat était trop court et qu'il n'était pas prêt à combattre Lewis.
Vitali Klitschko est le frère de Wladimir Klitschko, qui detient la ceinture version WBO au poids lourd. Wladimir Klitschko va affronter le prétendant N.1 pour ce titre, Corrie Sanders, le 8 mars en Allemagne.
Les frères sont Ukrainiens. Tous les deux ont des doctorats dans les sciences de sport de l'université de la capitale ukrainienne Kiev. Ils habitent maintenant en Allemagne, où ils sont très populaires. Intelligents, amicaux et détachés, ils apparaissent fréquemment à la télévision et Vitali même a reçu le sobriquet de "docteur Faust" après le caractère créé par Johann Wolfgang von Goethe - un sobriquet qui s'ajuste parfaitement puisque Vitali détient un doctorat et Faust signifie le poing en allemand.
Nouvelles précédentes >>> |
|
|
|
|